Tumeur du rein, chirurgie robotique et reconstruction 3D
La chirurgie robotique mini invasive représente une avancée majeure dans le traitement des tumeurs du rein complexes, en particulier chez les jeunes patients comme celui de 30 ans que nous allons découvrir. Cette technique permet d’effectuer des interventions chirurgicales avec une précision remarquable, réduisant ainsi le traumatisme sur les tissus environnants. Couplée à la reconstruction 3D, elle offre une visualisation détaillée de la tumeur et des structures rénales, permettant aux chirurgiens de planifier l’opération de manière optimale.
Les bénéfices sont multiples : une récupération plus rapide, moins de douleur post-opératoire et une diminution des complications. Grâce à cette approche innovante, les patients peuvent espérer un retour à une vie normale en un temps record.
Le cas d’un jeune patient
Ce court article présente le dossier d’un jeune patient qui se voit découvrir une lésion fortuitement. Étant donné la taille de la tumeur, les chances de réussite d’une chirurgie partielle étaient faibles.
Malgré tout, en modifiant les approches usuelles et en mettant à profit la technologie grâce aux moyens dont nous disposons, une reflexion sur la prise en charge optimale de ce patient a permi d’envisager une chirurgie conservatrice.
L’union fait la force, et la sécurité
Le Dr Thomas BOMMELAERE s’est entouré sur cette prise de son collègue le Dr BALLEREAU, pour doubler les ressources et maximiser les compétences.
La procédure a été rendue possible grâce à la technologie du robot DaVinci X, qui permet une précision maximale des mouvements et d’aborder sereinement les vaisseaux du rein.
De plus, l’entreprise Surgical Vision 3D a aidé le Dr Bommelard à reconstruire les images issues du scanner afin de permettre une visualisation mentale préalable à la réalisation du geste.
En effet, comme pour les grands sportifs et les champions du monde, la préparation mentale est fondamentale dans ce type de procédure.
La vidéo démontre qu’en préparant correctement le geste au préalable et avec une bonne reconstruction 3D, on parvient à anticiper presque toutes les variations anatomiques, comme dans ce dossier qui présentait, par exemple, deux artères. C’est en raison de la présence de ces deux artères que nous avons dû aborder la tumeur par le bas, sans mobiliser complètement le rein.